Avant d'y remettre mes tortues-boîtes après leur hibernation, j'ai disposé en divers endroits de leur enclos du mulsh.
L'utilisation du mulh (ou paillis en françaoui) en jardinage a surtout pour but d'empêcher la pousse des mauvaises herbes, mais aussi de préserver l'humidité et la fraîcheur du sol des plantations et aussi, selon son type, d'enrichir la surface de terre, tel un engrais naturel...
Il en existe plusieurs sortes:
écorce de pin; éclats de coco; bambou; débris de pots en terre cuite; sable; pouzzolane, copeaux de hêtre, sciure, chanvre, paille, feuilles mortes...
J'ai chez moi un broyeur à bois que mon père m'avait filé lors de son déménagement.
J'avais donc fait du mulsh en broyant le bois que j'avais coupé d'un des troncs du mûrier qui était tombé chez le voisin
(l'arbre plus le boucan du broyeur, c'était un peu trop pour le voisin, mais bon, soit dit en passant... ).Je l'ai mélangé à du terreau, cocos,humus, feuilles mortes et autres débris organiques (épluchures, salades pourries, fanes, tonte, etc...). A priori 100% bio !
Maintenu humide grâce à la pluie et/ou les arrosages légers, il s'y effectue une lente dégradation organique.
Cela attire une foule de larves, cloportes, perce-oreilles, petits firmins, limaces et lombrics, et favorise même la pousse de champignons,...
Je maintiens plusieurs tas de ce type dans mon jardin et j'en mets de temps en temps dans les enclos des terrapenes, sous les buissons.
Elles s'y "roulent" dedans lorsqu'il fait chaud et farfouillent dedans à la recherches de menues proies...
En parc zoologique, c'est à la mode comme litière épaisse, changée seulement deux à trois fois par an, dans certains très grands enclos intérieurs pour singes... Ceci s'appelle un écosol,..
Seuls les gros déchets sont enlevés quotidiennement et le reste est dégradé via une foule de cloportes, lombrics et bactéries...
Un véritable écosystème...