L'histoire de votre passion pour les tortues?

Quant à moi, j'ai des tortues depuis l'âge de 4 ans. Cadeaux de mon papa, il avait baptisé la 1ère : Dorothée. Elles vivaient dans le jardin, en liberté dans l'Ariège. Lorsque nous avons déménagé dans l'Hérault, les tortues ont suivi... Je les aimais au même titre que mes autres animaux (chats, poules, canards, oiseaux...).
Mais c'est le décès d'une grosse femelle, à la sortie d'un hiver, qui m'a fait un électrochoc. Il fallait que je fasse le meilleur pour celles qui restaient.
Petit à petit, nourriture, enclos, soins, tout s'est amélioré, et c'est toujours mon but aujourd'hui.
Puis en 2006, les 1ers bébés qui naissent et une autre passion qui naît : l'élevage. L'acquisition de nouveaux spécimens et leur reproduction maîtrisée. Du bonheur.

Il doit y avoir 4 ans de celà, je suis tombé nez à nez avec une petite tortue, sur le bord de la route juste au dessus de chez moi, bouillante. Etant passionné par les animaux et plus particulièrement pas les reptiles et amphibiens (j'avais déjà eu des lézards et tritons auparavant..) j'ai récuperé cette pauvre tortue pour éviter de la retrouver écrasée.
Je l'ai gardé pour la fin de l'été et l'hiver en aquarium puis au printemps suivant je me suis dis qu'elle serait certainement mieux dehors : je lui ai donc fais un petit coin d'eau en extérieur. Peu de temps après, en rentrant de chez un copain, je suis allé voir comment se portait ma pensionnaire, et là, plus de tortue. Elle s'était enfuie, car les barrières étaient top basses. Je l'ai cherché toute l'après midi mais il a bien fallut admettre que je ne la retrouverais jamais

C'est alors que je me suis renseigné sur internet et nottament sur un forum et que je me suis rendus compte que cette tortue était une Trachemys scripta scripta.
Cette tortue m'a beaucoup manquée, je ne pouvais rester sur un échec.. 1 ou 2 mois plus tard, après avoir appris pleins de choses interressantes sur cet animal fascinant, j'ai acquéris une Agrionemys horsfieldii, qui a vécus dés son arrivée dans un parc et à hibernée dés la première année que je l'ai eu. L'été suivant deux nouvelles sont arrivées, puis des aquatiques etc...
Depuis, je ne peux m'en séparer...!!

Je pense être la plus "débutante" parmi vous, n'ayant pas encore de tortues mais je suis déjà bel et bien contaminée par la chelonite! J'ai toujours aimé les animaux et comme un ami à mon mari élève ces animaux et nous a proposé de nous en donner 2 il a su qu'il me ferait très plaisir en acceptant! Maintenant je me renseigne avant le printemps et quand je lis vos témoignages je ne peux que me réjouir de pouvoir moi aussi accueillir mes premières tortues

Pour moi mes tortues sont arrivées bébé à la maison, on a fait quelques erreurs comme ne pas les faire hiberner mais comme c'est des graeca on avait peur de mal faire. Elles ont sinon toujours vécu au jardin durant le reste de l'année et si ils avaient été vendu en tant que "couple" je crois que j'ai bien 2 mâles!! Ils sont cependant adorables et très familiers. On les aime beaucoup à la maison et moi non plus je ne m'imaginerais pas la vie sans tortues. J'aurais peut être aimé avoir une femelle pour faire un couple et avoir des bébés mais je crains qu'il y aura trop à faire par la suite, faire un enclos suplémentaire, élevage des bébé.... on va se contenter de nos deux célibataires et leur offrir tout ce qu'on peut de mieux!

Bonjour, comme Romane je lutte contre l'agravation de la chélonite en ne gardant que mes trois, parce que je fais maintenant partie du troisième age.
Normalement elles doivent me survivre, il faudra que je les fasse adopter, ou les donner en héritage si j'arrive à contaminer un de mes enfants, surtout l'ainée qui a une ferme avec beaucoup d'espace

Depuis toute petite je suis amoureuse d' animaux en tout genre (sauf araignée). Les tortues reste mes préférées, j'aime leur calme je suis vraiment dans un autre monde quand je suis en leur compagnie. Pour mes 21 ans mon mari ma offerte 2 adorable petite floride qu'il avait acheté dans l'animalerie du coin. Je trouvais ces petites chose tellement rigolote. Au niveau maintenance j'y connaissais rien mais j'éssayais de comprendre au mieux leurs besoins sur le plan alimentaire. A leurs arrivés je les aient mises sous un manguier dans un bac à sable rempli d'eau, quelle grosse erreur, un jour il à plu des cordes, le bac à débordé et elles se sont enfuitent. J'ai tellement étais contrariée que j' ai plus voulu entendre parler tortue. Il y a 4 ans mon mari m'a amené une tortue complètement tobleronné, faible et mal nourri je suis tombée raide dingue d'elle immédiatement. Je l'ai remise sur pied et maintenant j' ai 38 Bébés toute race confondu et ne parle que tortue tous les jours, car toute la famille et amis ont été contaminés par ma folie.

Roxy, en matière de passion, il n'y a pas de débutant ;-)
Alors moi... La soeur de ma grand-mère, Bonne Mimi, avait une tortue qui s'appelait... Marguerite! (et pas Caroline! lol) et parfois c'était Alphonse... Ça dépendait si on voulait qu'elle soit un mâle ou une femelle. Depuis toute petite je la trouvais super, et surtout très mystérieuse, car déjà, on ne la voyait pas souvent, le jardin étant tellement grand, et surtout! On n'avait pas le droit de la toucher (ça changeait de mon chat que je martirisais, mais ça c'est une autre histoire). J'étais super intriguée.
Et puis en arrivant au CP, mon livre de lecture s'appelait Sophie et Julien. Julien avait un poisson rouge, et Sophie une tortue, et elle faisait pleins de choses supers avec.
Donc quand j'en ai réclamée une sur le marché à Marseille, et que ma mère a dit oui, j'étais super contente! Sauf que c'était une aquatique, qu'elle vivait sur les conseils du vendeur dans un petit bac avec une mini île, un mini fond d'eau (et dans le coin le plus sombre de ma chambre, sans UV bien évidemment) et nourrie aux crevettes sèches et au steack haché ... elle n'a donc pas survécu très longtemps.
J'ai donc demandé à ma mère une autre tortue, de terre cette fois ci, comme celle de ma Bonne Mimi. Grosse déception: les tortues étaient alors interdites à la vente pour les particuliers. J'ai donc laissé tomber l'idée.
Et puis quand j'étais aux États-Unis, j'ai vu des horsfieldii dans une animalerie. Je me suis dit trop bien! Je vais en acheter une ici, et la rapporter en France, en cadeau à ma Mamounette qui en voulait une depuis longtemps (ah! et j'ai oublié la tortue qu'on avait rapportée de Tunisie!... Maintenant que je m'y connais un peu mieux, j'ai vraiment honte de lui avoir fait subir tout ça).
Et donc c'est en me renseignant sur comment rapporter ma tortue en France, que j'ai appris qu'on avait le droit d'avoir des tortues à condition d'avoir l'AEA et tout. Donc ni une, ni deux, j'étais toujours aux USA quand j'ai fait et obtenu ma demande d'AEA. Je n'ai évidemment pas pu rapporter ma tortue en France puisque je n'avais pas tous les papiers (je n'en avais même aucun, malgré l'aide du monsieur du Zoo qui a essayé de m'en obtenir). Lulu est donc resté à Tucson, dans une famille qui l'élève dehors.
J'ai profiter d'être aux USA pour me renseigner un max, comme ça de retour en France, je n'ai eu qu'à construire un enclos, et un gentil éleveur de Boettgeri m'a proposé quelques uns de ces bébés avant même que mon parc ne soit fini! Et depuis... Ma mère et moi sommes les seules à gagatiser devant les tortues. Le virus n'a pas atteint les 8 autres membres de la famille (et oui, nous sommes nombreux), mais en revanche, je pense que la chienne l'a chopé, elle !! (et vive le grillage!)

Vinch a écrit:

Un terrible virus: celui de la Chélonite aiguë !!!
Pas mortel, mais absolument incurable...


Voilà la fiche de cette terrible maladie:

Chélonite aiguë
(Chélionite virale (formes A , B, C, D, E, F, G, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, et tout autant de sous-formes désignées sous les termes A1, A2,F1, Z3, etc... Des formes exotiques sont aussi connues: terrapenae, radiatae, sulcatae, ..)

* Fiche d'information : Description
* Causes
* Symptômes et Complications
* Diagnostic
* Traitement et Prévention

Description

La Chélonite est le terme médical qui désigne une passion maladive pour les tortues. Elle est le plus souvent aiguë (de longue durée, sans que le sujet ne se remette avant sa mort), mais aussi chronique (de très longue durée, ad vitam aeternam, comme l'aiguë). La distinction entre la forme chronique et la forme aiguë est si malaisée qu'on préfère de toute façon parler de Chélonite aiguë dans pratiquement tous les cas, point barre ./

Il y a bien peu de facteurs qui peuvent provoquer la chélonite: elle est presque toujours virale. Il y aurait au moins une centaine de formes différentes de virus, et il n'est pas du tout exclu que la maladie soit causée par plusieurs type de virus à la fois, ce qui complique grandement les méthodes de dépistage. En fait, depuis bien longtemps, les chercheurs ne s'emmerdent plus ont abandonné le dépistage, trop contraignant, trop fatiguant à mettre en place et puis d'abord, ils ont bien autre chose à foutre à faire que de s'occuper de cette maladie, incurable qui plus est et même pas mortelle, et en plus, les malades sont en bonne santé !!!
Si bien que la médecine reste bien peu renseignée sur cette maladie pourtant courante et on ne connait aucun médicament, à part des infusions à base de camomille, lors de l'hibernation ou de l'incubation des oeufs (la tortue n'est pas un mammifère, ça dort l'hiver et c'est ovipare).

Les virus de la Chélonite sont partout dans le monde la cause d'une passion dévorante pour les tortues... Selon les statistiques complètement fausses relevées en 1999 et 2006, environ 600 000 à 900 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année au Canada, en France, en Suisse, en Belgique et à la Présipauté du Groland.
Comme les personnes infectées ne présentent souvent aucun symptôme (à part que de se passionner pour de ridicules animaux avec une coquille comme les escargots, mais avec des pattes et qui ne bavent pas, et qui ne jappent pas ni ne ronronnent), on peut cependant supposer que le taux véritable d'infection est beaucoup plus élevé. Les spécialistes estiment qu'un tiers de la population mondiale a été infectée à un moment ou à un autre par le VCA (Virus de la Chélonite Aiguë). Mais faut-il les croire, car ces spécialistes sont eux-même atteints par le VCA et passionnés de tortues...

En ce qui concerne les personnes nées en France, le VCA est beaucoup plus courant chez les bébés, les enfants, chez les adultes et chez les vieux.
Le VCA pourrait franchir la barrière placentaire, et ainsi se transmettre de la mère au bébé... Le bébé, si il est de sexe féminin, a de forts risques de s'appeler Caroline et de s'exposer plus tard aux moqueries de ses camarades s'il est nul en gym et ne court pas vite: "Hou Caroline la tortue-euh !!!" .

Causes

La Chélonite aiguë s'attrape tout simplement à la vue d'une tortue, et pis encore, en touchant une tortue et en lui faisant des bisouilles. Pas la peine d'observer de règles d'hygiène appropriées, le virus peut se retrouver par voie visuelle. Il ne tarde pas à coloniser le système nerveux et atteint très rapidement le cerveau, surtout au niveau de l'aire du langage et de la pensée. Tôt ou tard, le mot "tortue" sera répété au moins 100 fois par jour avec un sourire béat, parfois euphorique, les yeux dans le vide.

Si vous ne me croyez pas, allez répéter au moins 100 fois le mot "tortue" , comptez ensuite: vous verrez alors que j'ai complètement raison, n'ai jamais tort et détiens la Vérité...
Peu de temps après, des tortues envahissent le foyer sous différentes formes: vivantes, bien sûr (elles s'appellent le plus souvent Caroline, car les personnes infectées ont une imagination reptilienne, une imagination de tortue ); de livres sur les tortues; une assiduité de plus en plus marquée à des forums comme TDM (faîtes connaître TDM à vos proches, soit dit en passant ); d'objets ayant trait à des tortues (figurines, sculptures,...), ne dessinent que des tortues, accrochent des posters de tortues-ninja et ne rêvent que des tortues et se retournent si on sussure "tortues" 20 mètres derrière...

Le virus peut survivre sur un comptoir, une poignée de porte, un appareil téléphonique, une télévision, un clavier d'ordinateur ou des endroits analogues pendant des années, à température ambiante, d'hibernation ou d'estivation. Bien que ce soit moins courant, on peut également contracter cette maladie en lisant le mot "tortue" ou en voyant des images de ces animaux dans un livre, un forum, un site...
Le jardin sera peu à peu, mais sûrement, grignoté pour faire des enclos et des bassins à tortues. Bien sûr, des concessions sont faites avec le conjoint, mais tôt ou tard, le pauvre conjoint ne se retrouvera plus qu'avec la terrasse, carrelée donc forcément inexploitable pour les malades. Toutefois, la terrasse peut être aussi envahie car des malades très ingénieux font des petits parcs sur roulettes.
Les personnes infectées ne présentent généralement aucun symptôme, mais peuvent quand même transmettre la maladie en montrant leurs tortues ou en les évoquant tout simplement.

Les personnes exposées à des risques élevés de Chelonite aiguë:

* les personnes qui vivent avec une personne infectée qui a plein de tortues ;
* les enfants ;
* les adultes ;
* les personnes âgées ;
* les personnes qui ont de nombreux amis qui ont des tortues ;
* les personnes qui vivent de façon permanente dans un établissement, comme un zoo, ou un centre de récupération de tortues;
* les personnes qui ont voyagé récemment au Moyen-Orient et qui ont ramené des tortues (ceci dit très sérieusement: il ne faut pas le faire).
* les personnes ayant assisté à la fête de la tortue (en Suisse, en France, etc...). Véritables viviers de virus, ces fêtes sont à éviter comme de la peste. Venez (très) nombreux tout de même !!!!

Beaucoup de personnes ne seront jamais atteintes par le virus. La science ne s'explique pas encore que certains organismes se montrent totalement réfractaires à l'atteinte virale, pas plus qu'ils ne s'expliquent la sensibilité au virus.
Vous les reconnaîtrez sans peine ces réfractaires lorsque vous leur parlerez de tortues et de personnes infectées par le virus car ils auront invariablement cette attitude:
D'ailleurs, les personnes infectées auront la même attitude lorsqu'on leur dit que certaines personnes n'aiment pas les tortues ou même les mangent:

Traitements et prévention:

La camomille aide juste à calmer le malade séparé de ses tortues lorsqu'il est en voyage, ou si elles sont en hibernation, ou si des oeufs sont en incubation (très longue, très très longue).
La maladie est incurable et la prévention ne sert pas à grand chose: si on doit être atteint, on le sera forcément...

tu m'as fait pleurer de rire merci vinch
j'adore le passage où le jardin est grignoté et le conjoint qui devient réfractaire

C'est que je connaissais déjà un exemple très précis pas très loin de chez moi !!!
Et, puis, par la suite, ça s'est vérifié à de maintes reprises chez d'autres propriétaires de tortues, dont une dame avec un mari qui râle parce qu'il n'a plus que le fond du jardin pour nourrir ses oiseaux et écureuils sauvages... Je pense qu'elle se reconnaîtra...

C'est donc (très) symptomatique !!!

Remarquez également que ça peut aussi se produire chez l'enfant qui colonise tout le jardin, et une partie de la maisonnée avec sa passion de plus en plus grandissante pour les tortues... Pauvres parents (qui le veulent bien, en fait !!!)...

Symptomatique je vous le dis et redis !!!

Hahahaha! Mon mari pourrait vous en dire quelque chose!!!

Vinch a écrit:

Je devais avoir entre 5 et 6 ans, j'habitais à La Baule, quand j'ai connu ma première tortue, qui s'appelait évidemment Caroline... ça devait être une Tortue d'Hermann...
Elle nous avait été offerte par notre voisine, une très gentille vieille dame, la Comtesse G*** de V*****, et grand-mère d'un premier ministre.

Je découvre ce post...

Si cette personne habitait Pornichet, ce n'est pas sa grand'mère, mais une grand'tante.

Et elle n'était pas comtesse.

Sauf erreur de ma part, ce qui est peu probable...

Non, La Baule, et même La Baule-Les-Pins, à deux pas de l'avenue de Lajarrige...
Elle était bien comtesse, et son mari était général... Et il y avait des comtes et des barons dans cette famille...
Peut-être sa grande tante, mais la famille était impressionnante: pas loin de 50 petits enfants...

Le mari général, il n'est pas allé au Maroc, à un moment ?

Notre ancien ministre n'est pas aristocrate. Cette famille ne fait pas partie de la noblesse (ou bien alors, c'est très très récent).

Vinch a écrit:

la famille était impressionnante: pas loin de 50 petits enfants...

Bien plus que cela !!!

Elle devait avoir une belle-soeur ou cousine à Pornichet (à côté de La Baule)... C'est ceux-là que je connais...

C'est de la noblesse de robe, donc ça remonte à très loin dans l'histoire française...

Mais bon, franchement, ce n'est pas si grave, et puis Si on retournait à nos amies les tortues ?

Qui veut bien nous raconter à son tour l'histoire de sa passion pour les tortues ? Rosita, tiens !!!

Vinch a écrit:

...

Mais bon, franchement, ce n'est pas si grave,

Oui, comme tu dis, Vinch ! On s'en fiche...

Ma passion, c'est tout simplement ma cousine qui m'a suppliée d'aller chercher pour elle deux petites tortues près de chez moi : quelqu'un les lui donnait. J'était hésitante, car enfant, nous en avions eu, qui mouraient chaque hiver (on les achetait en poissonnerie).

J'y suis allée, et ce monsieur m'a dit qu'elles étaient fragiles, et ne pouvaient pas aller dehors...

Moi, j'avais le souvenir de deux énormes tortues d'amis en Bourgogne, qui hibernaient dans une cabane, et passaient ensuite directement au jardin où elles étaient en liberté. Je ne comprenais pas qu'il y avait une maintenance différente selon les espèces...

Il m'a dit qu'il fallait un terra (j'en ai trouvé un au "Troc machin", avec cordon chauffanty, et tube à UV...

Le monsieur est venu m'installer le spot, et m'a expliqué qu'il ne fallait pas de cordon chauffant. Il m'a fait acheter aussi des petits carrés de bois pour la litière, etc.

Il m'a dit que les parents venaient de Tunisie. Il avait aussi des Hermann, et d'autres espèces. Je n'ai compris que bien plus tard qu'il s'agissait de Nabeulensis.

Moi, cela m'avait donné envie d'avoir une tortue, mais je voulais qu'elle soit dehors.

Mais il donnait ses Nab, pas ses Hermann. J'ai donné les Nab à ma cousine, qui en a gardé une, et a donné l'autre à une dame, qui la traitait comme un animal de compagnie. Un jour, cette tortue a été écrasée pendant la maneuvre de la voiture. La dame ne s'en est pas encore remise, je crois.

Et moi, j'ai cherché des Hermann. Puis j'ai demandé mon AEA (pardon, mon APD).

En fait j'ai fini par avoir des Boettgeri. Et j'en suis vraiment ravie.

Mais j'ai vu des choses incroyables de la part de personnes qui mélangent les espèces, incubent des oeufs hybrides, les maintiennent sans UV, et croient que la déformation de la carapace est le signe d'une espèce à part !!!

Voili voilou !

Ma passion pour les tortues est carrément récente, en 2008, suite au décès d'une personne âgée, qui en avait beaucoup dans son jardin
(une trentaine) et personne ne voulait s’en charger dans la famille. Ils s’en sont débarassé !
J'ignorais tout des tortues et je me suis retrouvée à la tête d'un "cheptel" de 3 dont deux bébés graecas.

J'ai improvisé un terra pour les bébés (et oui elles ont vécu leur premier hiver à l'intérieur !)
A les regarder vivre tout l'hiver j'ai commencé à m'intéresser à la maintenance et à corriger mes erreurs du début !
Elles ont très rapidement eu un petit enclos à l'extérieur dès le mois de mars, puis un plus grand, puis un plus grand.....
C'est là que j'ai commencé à faire du gardiennage pour de petites graecas pour 'dépanner" et pour leur éviter le terra.

Pour la troisième que j'ai quand même fait hiberner la première année car beaucoup plus grosse que les bébés il s'est avéré
être un herman, probablement des Albères. Maintenu au début dans un petit enclos où il s'ennuyait, j'ai réussi à convaincre mon
mari, que cette maintenance était indigne et qu'il lui fallait un grand espace
C'est ainsi qu'il vit maintenant dans un grand enclos d'environ 40 ou 50 m2 dont il n'explore même pas la moitié !

Petit à petit je suis devenue passionnée, mais d'après mon entourage pas passionnante, car la plupart de mes conversations
tourne autour des tortues
Il parait même que je suis la grande inquisitrice ; je piste la mauvaise maintenance

Je ne veux pas faire d'élevage, je ne cherche pas à avoir beaucoup de spécimens, je cherche juste à assurer la meilleure
vie possible à mes tortues que j'aime autant que mes autres animaux, et ça pour le faire comprendre chez moi c'est dur !
C'est une passion bien souvent incomprise, une maladie honteuse : excusez la, la pauvre, elle a pas toute sa tête, elle
est passionnée de tortues
Heureusement que sur le forum on a tous la même maladie, et je me sens très bien dans cet asile

En effet, c'est vraiment tout récent, mais c'est une passion véritable que tu nous décris là, qui est née en toi: la passion qui se veut avant tout d'apporter tout ce que les tortues ont besoin pour satisfaire leurs exigences !!!

Eh oui !!! TDM est un sacré asile !!! Plus on est de fous, plus on rit !!!

moi aussi c'est assez récent, 2007 ou 20089, mais 2008 je crois comme c'était l'année de la 6ème. Alors mes parents ont des amis qui sont marocains et qui avait une tortue chez eux à casablanca, un jour ou ils y allaient en voiture il me l'ont ramené, donc c'est la que l-histoire de caroline a commencé, mais elle s'est vite terminé, le jour de mon exam de piano je suis allé refaire une fois mon morceau et hop elle s'est sauvé, je ne l'ai jamais revu, 1an après ma passion a vrament commencé et j'ai eu une petite herman varoise que j'ai appelé Sunny, mais encore un malheur avec ma sunny elle était dans son enclos, et un jour quand je suis rentré elle était retourné j'ai beaucoup pleuré d'ailleur, et enfin j'ai eu Herman, herman qui me fait peur quand j'ai l'impression de l'avoir perdu et que enfaite il est enterré.