philippe37
Age : 58 Date de naissance : 26/12/1965 Messages : 143 Date d'inscription : 23/05/2012 Localisation : Touraine
| Sujet: 20/07/2012: Tortues fossiles retrouvées en Colombie Ven 20 Juil 2012 - 7:44 | |
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- Plusieurs fossiles de tortues ont été retrouvés dans la mine colombienne de Cerrejón. Leur particularité ? Ils appartiennent à une espèce dont la carapace est presque parfaitement circulaire !
Une tortue avec une carapace toute ronde, on n’avait jamais vu ça ! En mai dernier pourtant, une équipe de paléontologues de l’Institut de Recherche Tropicale Smithsoniana (Panama) a découvert de tels fossiles, dans la mine de charbon à ciel ouvert de Cerrejon, au nord de la Colombie. Ces tortues disparues, qui vivaient il y a 60 millions d’années, sont les premières, appartenant au Paléocène, retrouvées en zone tropicale. L’équipe dirigée par le paléontologue Carlos Jaramillo a ainsi retrouvé une partie d’un crâne et plusieurs carapaces (trois quasi-complètes et six partielles), appartenant à la famille des Bothremys. Cette nouvelle espèce éteinte de tortue d’eau douce a été baptisée Puentemys mushaisaensis – en référence à Puente Pit près de Mushaisa, lieu de la découverte.
D’après ces restes, cette tortue aurait eu une carapace proche d’un cercle parfait d’1,51m de diamètre. Un habitacle suffisamment large pour lui permettre de se protéger des prédateurs. Une fois exposée au soleil, l’importante surface de cette carapace devait rendre plus efficace le réchauffement du corps de l’animal. Jusqu’à lui faire atteindre une température optimale pour son activité.
La mine de charbon de 69 000 hectares où a été faite cette découverte n’en est pas à son premier « trésor » exhumé. D’autres spécimens fossiles des plus intéressants y ont déjà été révélés. Le serpent Titanoboa cerrejonensis de 13 mètres de long par exemple. Avec de telles mensurations il est la plus grande espèce de serpent fossile au monde. La mine avait révélé aussi Carbonemys cofrini, une tortue de la taille… d’une Smart. Ses 172 centimètres de long font qu’elle non plus, n’avait rien à craindre des prédateurs. D’après les spécialistes, elle aurait même eu les capacités pour dévorer un crocodile de temps en temps. Au palmarès de cette drôle de mine s’ajoute donc cette nouvelle découverte qui nous permet de mieux cerner l’évolution de la biodiversité tropicale après la disparition des dinosaures. Coline Dangerfield Source : www.nationalgeographic.fr | |
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