Tortue denteléeNom latin:
Chelonoidis denticulata. Linné, 1766
RépartitionSon aire de répartition comprend les zones tropicales humides d'Amérique du Sud, du sud de la Colombie au nord du Vénézuéla.
Biotope naturelCette espèce est typique des millieux forestiers tropicaux-humides elle apprécie les abris fait de troncs en décomposition ou de débris de végétaux. On la trouve également dans certaines zones marécageuses et préfère la lumière tamisée des sous-bois.
DescriptionLa coloration de la dossière est brun jaunâtre. La tête et les pattes sont recouvertes de grosses écailles jaune orangé. Sur la photo ci dessus, à droite, une sub-adulte née en captivité et à gauche, une adulte d'origine sauvage. La différence de couleur est flagrante.
Maintenance en captivitéLes denticulatas pourront être maintenus à la belle saison dans un parc à l'extérieur. Il faudra mettre divers abustres (althéa, lavande, iris, ...) afin qu'elles puissent se mettre à l'ombre aux heures les plus chaudes de la journée. Un abri rempli de foin servira pour passer la nuit.
Quand les températures seront trop basses, il faudra la maintenir en terrarium avec une température de 30° et une hygrométrie minimum de 70 %. La maintenance des bébés sera pratiquement la même que celle des adultes. L'hygrométrie sera plus élevée, environ 90 %. Un taux trop bas entrainera un gonflement des yeux et une apathie pouvant aller jusqu'à la mort.
AlimentationLa denticulata est omnivore, c'est à dire qu'elle mange aussi bien des fruits, des végétaux que des protéïnes animales qui peuvent être des limaces, des escargots ou des souriceaux.
ReproductionLa femelle pond en général une dizaine d'oeufs, parfois sur le sol, sans faire de nid. Les oeufs mesurent de 44 à 48mm de long pour 44 à 47mm de large et un poids de 52 à 59g. L'incubation naturelle dure de 4 à 5 mois et les nouveaux nés pèsent une quarantaine de grammes.
ProtectionLa Chelonoidis denticulatas est en annexe II de la Convention de Washington. Pour la maintenir, il faut être titulaire du certificat de capacité. Sa grande taille et la dégradation de son habitat sont les deux causes principales de la régression de l'espèce.